Au programme de ce nouvel article "On se regarde quoi ce soir ?", pas de films ou de trucs en rapport avec Noël mais plutôt un jeu d'échecs, de la mythologie grecque et une légende chinoise lunaire. Je parle bien évidemment du Jeu de la dame, l'un des succès Netflix du moment, Blood of Zeus l'une des dernières sorties du mois d'Octobre métant en lumière un héros oublié, et enfin Voyage vers la lune réalisé par 2 grands animateurs de Disney.
Voyage vers la lune
Synopsis :
Aussi brillante que passionnée de science, Fei Fei une jeune fille déterminée
construit une fusée pour se rendre sur la lune et prouver l'existence
d'une légendaire déesse lunaire ! C'est alors qu'elle se retrouve
embarquée dans une quête inattendue et qu'elle découvre un univers
féerique peuplé de créatures fantastiques.
Mon avis :
Voyage vers la lune est un film d'animation réalisé par Glen Kean et John Kars (deux des plus grands animateurs de Disney à qui l'on doit quelqu’un des grands classiques) pour Netflix. Le niveau est élevé et ça se voit : l'animation, les paysages, les couleurs, jeux de lumière... Tout est superbement bien réalisé et ce film n'a rien à envier aux autres productions Disney. D'ailleurs qui dit inspiration Disney, dit aussi chansons ! Pour ma part les chansons niaises et mélancoliques ça m'insupporte mais par contre j'ai bien aimé le concert pop de la déesse de la lune Chang'e avec la chanson "Ultra-Luminescente". Par ailleurs l'idée d'intégrer une sorte de rap battle sur une partie de ping pong, ça j'avais jamais vu auparavant et c'est plaisant.
En ce qui concerne l'histoire en elle-même, je la trouve assez classique et parfois même assez prévisible. La "fuite" du personnage face à la réalité parce que tout ne va pas comme "prévu", c'est vu et revu. Toutefois comme on parle ici d'un film d'animation plutôt destiné aux enfants, je pardonne. Après pour parler d'un autre aspect de l'histoire, l'émotion était présente et le film comporte pas mal de moments émouvants et touchants. Je ne vous cache pas que j'avais parfois la larmette à l’œil.
Le jeu de la dame
Synopsis :
En pleine Guerre froide, le
parcours de huit à vingt-deux ans d'une jeune orpheline prodige des
échecs, Beth Harmon. Tout en luttant contre une addiction, elle va tout
mettre en place pour devenir la plus grande joueuse d'échecs du monde.
Mon avis :
Wouah cette série c'est quelque chose ! Adaptée du roman éponyme de Walter Trevis, nous suivons dans "Le jeu de la Dame" la vie de Beth Harmon. De son apprentissage des échecs avec le concierge de son orphelinat à son ascension progressive dans le monde des échecs ultra-compétitif et dominé par les hommes. Dépendante aux tranquillisants administrés pendant son enfance, elle combat son addiction et les drames de sa vie tout en s'accrochant à son but : affronter le Russe Vasily Borgov (contexte de Guerre froide oblige étant donné que Beth est Américaine) numéro un mondial des échecs.
Si la série s'attaque à un sujet que tout le monde ne maîtrise pas, à savoir les échecs bien sûr, elle réussit à rendre le jeu palpitant, intéressant et abordable que l'on soit amateur ou au contraire que l'on n'y connaisse rien. Le tout grâce à des parties réalistes de haut niveau (les parties de la série sont inspirées de vraies parties d'échecs de joueurs mondiaux) dans une atmosphère intense de tension mais aussi grâce aux expressions de Beth (Anya Taylor-Joy) qui veulent tout dire ou aux commentaires des commentateurs radios. Rien n'est laissé au hasard. On sent toute la passion des protagonistes pour les échecs et leur aptitudes impressionnantes (du style jouer une partie d'échecs à deux virtuellement dans une voiture) sans tomber dans le cliché du joueur qui devient fou.
En parallèle des tournois, on suit la vie de tous les jours et l'histoire personnelle de Beth, qui tranche de la tension des parties. On peut ainsi voir l'origine de sa dépendance, sa façon de s'entraîner mais aussi les liens qu'elle noue au fur et à mesure du temps. De fait le très bon jeu d'acteur et leur gestuelle, le scénario et l'ambiance expliquent que cette série soit un succès sur la plateforme.
Blood of Zeus
Synopsis :
En pleine guerre entre les dieux de l'Olympe et les Titans de la Grèce
antique, un jeune homme de condition modeste nommé Heron découvre les
secrets de son passé et devient le meilleur espoir de vaincre une armée
maléfique qui menace la survie de l'humanité.
Mon avis :
Quand j'ai vu sur le programme Netflix d'Octobre qu'il y aurait un anime sur la mythologie grecque, il ne m'en a pas fallu plus pour aller voir ça peu après la date de sortie. Dans Blood of Zeus nous suivons donc un héro oublié (inventé spécialement pour la série) du nom de Héron dont le destin du monde repose sur ses épaules. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler et le synopsis résume plutôt bien le truc. La série se déroule en 8 épisodes de 30 min et est donc assez rapide.
De manière générale j'ai plutôt bien aimé Blood of Zeus malgré quelques points qui m'ont moins plu. Tout d'abord niveau esthétique c'est assez inégal, autant parfois le dessin est magnifique (les paysages, gros plans, les jeux de lumière, les yeux des personnages qui sont incroyables...) autant parfois on sent que ça a été fait à l'arrache avec des personnages parfois aux traits grossiers. Cela se sent aussi sur l'animation, parfois comme "saccadée" à certains moments. Toutefois le chara-design des personnages est vraiment top, surtout en ce qui concerne les dieux de l'Olympe.
Niveau scénario, l'intrigue reste assez classique et certaines choses restent prévisibles à l'avance, ce qui casse un peu les "révélations" qui du coup perdent de leur effet. Néanmoins l'ensemble reste intéressant à suivre et je ne me suis lassée à aucun épisode. J'aurais aimé aussi connaître un peu plus le background d'autres personnages et notamment celui d'Alexia. A voir ce que cela donne dans une prochaine saison 2 ? Enfin un truc que je n'ai pas trop aimé est le côté gore et sanglant lors des combats avec des viscères qui sortent de partout etc, je concède que ça colle bien à l'univers de Blood of Zeus voir même à la mythologie grecque mais personnellement je suis pas trop trop fan de ce genre de trucs.
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